Melinda & Melinda

A New York, au cours d'un dîner entre amis, deux auteurs, l'un de tragédies l'autre de comédies, se remettent en question : "L'existence humaine n'a en vérité rien de drôle, elle est pathétique", dit l'un. "Pas d'accord", répond l'autre. "La vie est absurde, et on finit toujours par en rire, nous en avons besoin!". Prenons le personnage de Melinda par exemple : cette jolie jeune femme déboussolée fait irruption dans un dîner mondain...
Critique express: un Woody Allen annoncé comme mineur, mais au final bien divertissant. Certes, la verve n’est peut-être pas là, mais est-ce vraiment nécessaire pour qu’on s’amuse? Allen propose une analyse intéressante sur les genres théâtraux les plus antinomiques; pas facile, surtout dans un film catalogué comme comédie. Et c’est principalement là que le bât blesse; la partie tragédie ne l’est jamais vraiment, et on fini par en rire, en contradiction avec le plan de départ. Bon, cette partie n’est pas respectée, soit. Mais le film fait passer un (très) bon moment, grâce entre autre au talent de Will Ferrell, en version allégée du Woody de service, ainsi que Chloë Sevigny, et bien sûr Rahda Mitchell qui campe, peu importe le point de vue, une Melinda crédible et attachante. Bref, pas le film de l’année, mais 1h40 qu’on aurait souhaitée rallonger.
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