
Vincent doit déménager le 17. Et le 17, c'est aujourd'hui. Il appelle ses amis à la rescousse, tente tant bien que mal de trouver des cartons et une camionnette. Mais rien ne se passe comme il aimerait: la gardienne est bougonne, sa nouvelle voisine est mignonne, et ses camarades s'en cognent (de son déménagement). De plus, la fille du proprio compte bien emménager avant le soir... Il va falloir tout gérer, c'est pas gagné.
Que dire? Sans être insultant, pas grand-chose. Bon, allez, un peu d’indulgence… Un décors unique ou presque, ça quiproquote à qui mieux-mieux, l’amant est dans le placard/carton, l’amour sonne à la porte. Pas de doute, ça vient du théâtre. Malheureusement, les planches et le cinéma, c’est raccord à Deauville, mais c’est tout. Si quelques gags pourtant éculés fonctionnent, la plupart tombent à l’eau.
Les acteurs (je vais faire un lot, ce sera moins long) font… Ce qu’ils font ailleurs. Omar & Fred, Salomon, et Desagnat, on croirait les voir lors d’une émission d’Ardisson, à cabotiner/vanner/grimacer en se disant "pas grave si ça tombe à plat, y’aura bien quelqu'un un pour en rire". En roue libre, pas dirigés, ils ne servent pas à grand-chose; ce qui est bien dommage, puisque le film repose sur eux. Cécilia Cara n’est pas actrice, et ça se voit; pas grave, elle ne dit que trois mots dans le film, et on lui demande juste d’être jolie (ça, elle y arrive). Djamel Bourras est lui un plus consistant, même si ont le sent parfois hésitant sur certaines répliques. Le bon contrepoids vient comme d’habitude d’Armelle Deutsch: charmante et pétillante, elle a un vrai talent comique. Espérons juste qu’elle ne continue pas à le gâcher dans de tels films.
Réalisation, réalisation… Quelle réalisation? Nemes était-il présent sur le tournage, même? La caméra tourne, un technicien a du la bouger de temps en temps sans se rendre compte qu’elle fonctionnait, et un malheureux monteur s’est vu remettre la tâche ardue de faire quelque chose de la pellicule.
Rien de vraiment important à sauver: les quelques gags qui font vaguement sourire ne sauvent pas le film du naufrage. C’est très peu drôle, les acteurs ne font rien pour améliorer un scénario léger comme un carton vide (un petit carton vide), et la réalisation est assoupissante. A éviter, sauf cas de force majeure, comme un gage après avoir perdu au Monopoly.
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